Le mot
« Le mot Kitsch apparaît dans le sens moderne à Munich vers 1860, c'est un mot allemand du sud bien connu : kitschen, bâcler, et en particulier faire de nouveaux meubles avec des vieux, est une expression familière ; verkitschen, c'est refiler en sous-main, vendre quelque chose à la place de ce qui avait été exactement demandé : il y a là une pensée éthique subalterne, une négation de l'authentique. » (Abraham Moles)

L'élément créatif
« Non si farebbe specie, dunque, se in un futuro non lontano l'universalizzarsi del gusto conducesse ad un progressivo indebolirsi dell'elemento kitsch — sia nel senso di elemento creativo che fruitivo — una connotazione squisitamente etica (o etico-sociale), facendo rientrare nel campo dell'estetica la maggior parte di quelle opere che oggi ancora siamo costretti spesso di escludere. » (Gillo Dorfles, Nuovi riti, nuovi miti, Turin, Einaudi, 1965)

Bibliographie
— Hermann Broch, « Einige Bemerkungen zum Problem der Kitsches », in Dichten und Erkennen, vol. 1, Zurich, 1955.
— Umberto Eco, « La struttura del cattivo gusto », in Apocalittici e inegrati, Milan, Bompiani, 1964.
— Les Chefs d'œuvre du kitsch, préface de Jacques Sternberg, Paris, Anthologie Planète, 1971.
— Abraham Moles, Psychologie du kitsch l'art du boheur, Paris, Mame, 1971.
— Gillo Dorflès, Il Kitsch. Antologia del cattivo gusto, Milan, Mazzotta, 1972.
— Jean-Yves Jouannais, Des nains, des jardins. Essais sur le kitsch pavillonnaire, Paris, Hazan, 1993.
— Céleste Olalquiaga, The Artificial Kingdom. ATreasury of The Kitsch Experience, New York, Pantheon Book, 1998.

Autres lectures
— John Kennedy Toole, A Confederacy of Dunces, Louisiana State U.P., 1980. (La Conjuration des imbéciles, Paris, Laffont, 1981.)